mercredi 10 février 2016

Arrivée à Akaroa, petit bout de France : 8 février

Oups, je suis en retard !!

En route vers Akaroa, dans 420km, avec une étape en bord de mer pour voir les Moeraki boulders, ce sont des pierres lisses et arrondies, des paniers à anguilles métamorphosés selon la légende maorie :

En revanche, je n'ai pas bien compris l'histoire de leur formation, il s'agirait de concrétions riches en calcite, formées il y a 60 millions d'années dans une couche d'argile : pas évident comme explication.

Le site a déjà été largement pillé, les plus petites et beaucoup des morceaux de sphères éclatées ont  été ramassés ... mais cela reste beau.

Le reste trajet de Dunedin à Christchurch fut long et assez monotone : de vastes zones agricoles sans vraiment de charme (mais encore des moutons), n'en parlons plus.

La traversée de la péninsule de Banks, nom du naturaliste de Cook, est déjà plus agréable pour les yeux :


Nous sommes arrivés en milieu d'après midi à Akaroa, vestige de la tentative de colonisation de l'ïle du Sud, par les français à l'époque de Louis-Philippe (vers 1840).

C'est un très joli village avec des traces du passage des français, notamment des baleiniers dont voici un chaudron servant à  chauffer le lard de baleine pour en extraire l'huile. L'huile de baleine a d'abord servi de combustible pour les lampes à huile et comme cire pour les bougies. Elle a également été utilisée comme excipient cosmétique, dans la fabrication du savon, de la margarine, de la laine, dans le graissage des cuirs et l'éclairage public (avant qu'elle ne soit remplacée par le pétrole, le gaz de ville, puis l'électricité). Son utilisation était au XIXe siècle ce que le Pétrole a été au XXe. Des substituts ont été trouvés pour la plupart de ses usages, notamment avec les huiles végétales, comme l'huile de jojoba et minérales, comme le kérosène.

Qui ont finalement dû devenir anglais, puisqu'en 1840, le 6 février les maoris ont signés un traité avec les anglais qui fit formellement de la Nouvelle-Zélande une colonie britannique et peut être considéré comme l'acte de fondation de la Nouvelle-Zélande en tant que nation. Ce traité et l'interprétation qui peut être faite des mots forgés dans sa version en māori occupent encore une place importante dans la politique néo-zélandaise moderne et reste l'objet de vives controverses.

La visite du vieux cimetière français est un moment émouvant,


Le monument aux morts de la guerre de 14-18 comporte quelques noms français sur la centaine inscrits. La Nouvelle Zélande contribua fortement , avec 18 000 morts sur un population de 1,1 million d'habitants, soit, en proportion, presque autant que la Grande Bretagne. Dans tous les villages que nous avons traversés, ces monuments étaient présents et la liste des tués impressionnante.


Voilà, quelques premières photos, dans le diaporama du jour :

L'oiseau du jour est très varié et nombreux dans la baie de Duvauchelle :

La suite (les deux derniers jours): demain, qui est aussi le jour du départ !

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