dimanche 14 février 2016

Christchurch, voyage de retour et arrivée - 11 et 12 février

Le dernier jour en Nouvelle Zélande, avec
- un grand au revoir à nos hôtes Jane et Paul (du BB Chez Fleurs que nous vous recommandons chaudement), qui m'ont offert un magnifique pendentif maori en os :

Nous avons aussi beaucoup apprécié les récits de Paul, qui nous a beaucoup appris sur les légendes ( Maui attrape l'île Nord, entre autre) et traditions maoris (les valeurs familiales notamment, avec l'importance de la généalogie (=Whakapapa) et d'être entouré des siens, même au sens large, ce qu'ils nomment l'iwi).

- une visite éclair de Christchurch, dont nous avions déjà étendu parlé lors de notre visite au musée du Volcanisme de Taupo, au sujet du tremblement de terre destructeur et meurtrier d'il y a 5 ans. A peu de temps près nous aurions d'ailleurs pu en vivre un, puisqu'hier, la ville de l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande a été touchée par un séisme de magnitude 5,8, a indiqué l’Institut géologique américain USGS, sans qu’aucune victime ne soit rapportée. GeoNet, le service de surveillance sismique néo-zélandais, a mis en garde contre des répliques après ce séisme d’une « intensité grave ». Les sirènes ont retenti à Christchurch, où au moins un édifice a été évacué. Le séisme s’est produit à une semaine du cinquième anniversaire d’un tremblement de terre de magnitude 6,3 qui avait également touché Christchurch, causant la mort de 185 personnes. L’épicentre du séisme de dimanche est situé à une profondeur d’environ huit kilomètres et à dix-sept kilomètres à l’ouest de la ville. « Ce séisme est trop faible pour avoir causé un tsunami », a indiqué la porte-parole de Geonet, Caroline Little.
En 2011 un tremblement de terre d'une magnitude de 6,3 survenu à 12 h 51 heure locale dans la région de Canterbury sur l'île du Sud en Nouvelle-Zélande. Proche de l'épicentre, la deuxième ville du pays, Christchurch, comptera plus de 180 morts et subira des dégâts majeurs : l'aéroport endommagé est fermé, le réseau électrique est interrompu ainsi que celui de la distribution d'eau. Parmi les bâtiments ayant subi le plus de dégâts, la cathédrale a vu sa flèche s'effondrer à moitié :



...  une école s'est effondrée sur ses élèves et l'immeuble de la télévision locale Canterbury Television s'est entièrement affaissé sur ses occupants. Un tiers des bâtiments du centre-ville seront démolis s'ils ne l'ont pas déjà été par le séisme soit environ 755 bâtiments. Il faudra entre cinq et dix années pour reconstruire la ville. Nous avons pu voir de nombreux bâtiments encore debout mais vide et hors d'usage.




Ce tremblement de terre a été précédé par des centaines de secousses sismiques depuis celui de magnitude 7,0 survenu le 4 septembre 2010. Il n'y a pas eu de morts et les dégâts, d'un coût de quatre milliards de dollars néo-zélandais, sont dans l'ensemble moins importants. Ils ont cependant fragilisé certains bâtiments qui se sont finalement écroulés avec le séisme du 22 février. Les séismes de Christchurch se sont produits sur une faille que les scientifiques n'avaient pas détectée jusqu'au premier tremblement de terre. En 2011, la faille, de 8×8 km est de petite taille mais c'est son glissement de près de 1,6 m de manière oblique qui a été fort. L'institut de sismologie néo-zélandais GNS Science pense qu'elle a été inactive pendant 16 000 ans, jusqu'en septembre 2010. La Nouvelle-Zélande, située sur la Ceinture du feu du Pacifique, à la frontière des plaques tectoniques australienne et du Pacifique, enregistre jusqu'à 15 000 secousses par an.

Aujourd'hui, l'ambiance est assez étrange, la ville est en travaux et de nombreux commerce ont été déplacés ou reloger dans des containers :

Le vendeur de timbre de collection que nous rencontrons avant de partir pour pépé a ainsi déplacer son stock et son activité dans une villa périphérique. Il nous explique que le bâtiment dans lequel il se trouvait avait bien tenu mais les réparations nécessaires auraient coûté plus chères que de refaire le bâtiment ! Donc il attend ...

Un dernier KIWI-sandwich ...

Puis, le départ, 36 heures de voyages, c'est long, mais relativisons, et pensons à ceux qui sont partis à l'autre bout du monde il y a 150 ans dans des voiliers !!

Le diaporama de cette journée :
Une fois rentrés, récupération de Kiwi (merci Joëlle !),
Sofa, sweet sofa !

... quelques courses et un bon repas nustrale, merci à Catherine et Jacques pour le fromage de chèvre et à Isabelle et Tony pour le figatellu :


Voilà, c'est fini, à très vite ... pour de nouvelles aventures !!!

mercredi 10 février 2016

Akaroa, suite et fin - 9 et 10 février

Akaroa, une étape idéale, pour 
flâner avec sa maman, 

 manger des fruits de mer et du saumon du Pacifique

faire quelques devoirs

 raconter l'histoire de Duvauchelle (l'ancêtre d'un de nos amis) dans l'école qui porte son nom, 

écouter une chanson maorie


caresser le chien de la Reine d'Angleterre

se balader dans un cadre extraordinaire

Bref, c'était parfait pour terminer ce beau voyage.

Le diaporama des derniers jours :

Et l'oiseau (?) du jour a de belles bouclettes :

Arrivée à Akaroa, petit bout de France : 8 février

Oups, je suis en retard !!

En route vers Akaroa, dans 420km, avec une étape en bord de mer pour voir les Moeraki boulders, ce sont des pierres lisses et arrondies, des paniers à anguilles métamorphosés selon la légende maorie :

En revanche, je n'ai pas bien compris l'histoire de leur formation, il s'agirait de concrétions riches en calcite, formées il y a 60 millions d'années dans une couche d'argile : pas évident comme explication.

Le site a déjà été largement pillé, les plus petites et beaucoup des morceaux de sphères éclatées ont  été ramassés ... mais cela reste beau.

Le reste trajet de Dunedin à Christchurch fut long et assez monotone : de vastes zones agricoles sans vraiment de charme (mais encore des moutons), n'en parlons plus.

La traversée de la péninsule de Banks, nom du naturaliste de Cook, est déjà plus agréable pour les yeux :


Nous sommes arrivés en milieu d'après midi à Akaroa, vestige de la tentative de colonisation de l'ïle du Sud, par les français à l'époque de Louis-Philippe (vers 1840).

C'est un très joli village avec des traces du passage des français, notamment des baleiniers dont voici un chaudron servant à  chauffer le lard de baleine pour en extraire l'huile. L'huile de baleine a d'abord servi de combustible pour les lampes à huile et comme cire pour les bougies. Elle a également été utilisée comme excipient cosmétique, dans la fabrication du savon, de la margarine, de la laine, dans le graissage des cuirs et l'éclairage public (avant qu'elle ne soit remplacée par le pétrole, le gaz de ville, puis l'électricité). Son utilisation était au XIXe siècle ce que le Pétrole a été au XXe. Des substituts ont été trouvés pour la plupart de ses usages, notamment avec les huiles végétales, comme l'huile de jojoba et minérales, comme le kérosène.

Qui ont finalement dû devenir anglais, puisqu'en 1840, le 6 février les maoris ont signés un traité avec les anglais qui fit formellement de la Nouvelle-Zélande une colonie britannique et peut être considéré comme l'acte de fondation de la Nouvelle-Zélande en tant que nation. Ce traité et l'interprétation qui peut être faite des mots forgés dans sa version en māori occupent encore une place importante dans la politique néo-zélandaise moderne et reste l'objet de vives controverses.

La visite du vieux cimetière français est un moment émouvant,


Le monument aux morts de la guerre de 14-18 comporte quelques noms français sur la centaine inscrits. La Nouvelle Zélande contribua fortement , avec 18 000 morts sur un population de 1,1 million d'habitants, soit, en proportion, presque autant que la Grande Bretagne. Dans tous les villages que nous avons traversés, ces monuments étaient présents et la liste des tués impressionnante.


Voilà, quelques premières photos, dans le diaporama du jour :

L'oiseau du jour est très varié et nombreux dans la baie de Duvauchelle :

La suite (les deux derniers jours): demain, qui est aussi le jour du départ !

mardi 9 février 2016

Happy birthday TomTom !

Et voilà... Tomtom a 13 ans !
Alors pour l'occasion, il est allé voir les dauphins d'Hector de très près :



Suivi d'un bon resto :
Happy birthday Thomas !

A bientôt pour vous raconter nos aventures à Akaroa, les 3 derniers jours en NZ !



lundi 8 février 2016

Une journée à Dunedin - 7 février

Encore une belle journée, nous avons eu de la chance du coté du temps !

La journée fut chargée, avec pour commencer, la visite de notre maison d'hôte, magnifique maison victorienne de Dunedine.

Dunedin est située dans la région d'Otago sur la côte est de l'île du Sud. Avec 118 683 habitants, c'est la deuxième ville de cette île de par sa population. Elle est fondée en 1848 par des Écossais dirigés par un certain Capitaine Cargill. Le nom de la ville est le nom écossais d'Édimbourg, la capitale de l'Écosse (de Dun Eden = "Ville sur la colline" ou Dùn Èideann : le fort d'Edwin) avec laquelle elle est d'ailleurs jumelée.

Dunedin est aussi connue pour les manchots des antipodes, appelés aussi « manchots aux yeux jaunes » qui abondent sur la péninsule d'Otago, observés hier.

C'est une ville très dynamique car elle foisonne d'étudiants venant de l'université d'Otago, la plus vieille université de Nouvelle Zélande et la deuxième université de l'île du Sud, après celle de Christchurch. Son centre-ville comporte de nombreux magasins et restaurants. On peut y apercevoir des églises et des maisons empreintes du style victorien.


À noter aussi la surprenante gare de Dunedin qui impressionne de par son originalité architecturale.

Nous avons visité le musée des colons (settlers), qui raconte l'histoire de la ville et de ses habitants, provenant majoritairement, comme vous l'aurez compris, d'Ecosse. Une salle est particulièrement bien conçue : cette pièce aux tableaux qui affiche, sur ses 4 murs, de nombreuses représentations des ''settlers'', avec au milieu de la pièce des ordinateurs, qui vous permettent de cliquer sur le portrait ou le nom désiré pour obtenir plus d'informations (nom, dates, bateau, ... et parfois des éléments de biographie). Passionnant et fascinant toutes ces vies qui défilent...


Nous avons beaucoup aimé ce musé, très interactif : visites des cabines d'un bateau, photomontage de la ville avant/aujourd'hui, reconstitution d'une maison des premiers colons ... c'est très réussi. Nous apprenons aussi beaucoup de choses, notamment l'importance des baleines à cette époque (pour leur graisse utilisée comme combustible pour les lampes par ex, les phanons pour divers objets dont les corsets...) ou encore que les premiers bateaux réfrigérés partis de NZ vers l'Angleterre avec de la viande et du beurre datent de la fin du 19e !

Puis pause chinoise orientale dans un jardin chinois :


Et après un temps calme (et quelques devoirs) au gite nous finissons la journée au jardin botanique (voir le diaporama botanique) où nous avons été adoptés par Sally, toute ronronnante, car elle venait de manger l'oiseau du jour !

Le diaporama :


A bientôt !



dimanche 7 février 2016

Wildlife afternoon à Dunedin - 6 février

Bon, là Bernard tu vas être jaloux, même si ton dernier commentaire l'annonçait déjà, nous avions déjà bien ''twitché'' ... mais ce n'était pas fini, hier après midi nous avons remis ça, la preuve en image, ci dessous.

Guidés par une passionnante naturaliste, Claudia de ELM Wildlifetours  qui nous a guidé dans la péninsule d'Otago à proximité immédiate de Dunedin. Elle nous a raconté mille et une anecdotes sur ces animaux,et  nous avons eu accès à des plages privées pour voir ...
Yellow eyed penguin is waiting for us !


Manchot 007 
le même, version Bébé, so cute
Sea Lion (mâle)

Fur Seal (jeune)

Fur Seals
Blue Penguin (le plus petit de tous les manchots,
 ici un poussin/chick)


Et 3 vidéos en BONUS !

La première dans la lagune, les deux autres en bord de mer.



un jeune Lion de mer mâle 

Voila, nous nous sommes régalés, c'était vraiment super. Le soir, retour au gite que je vous présente demain, ainsi que Dunedin.

La diaporama de la visite :
Et l'oiseau du jour (clou du spectacle) :




A bientôt !

samedi 6 février 2016

De Te Anau à Dunedin : Sheep Sheep Sheep !!! - 6 février

Aujourd'hui, nous avons traversé l'île du sud d'ouest en est. Quelques images de notre trajet entre Te Anau et Dunedine ; nous avons fait le plein de moutons (enfin) !!!!





Et passage par une grande cité néo-zélandaise : Gore et sa ... truite géante !

Le diaporama de la matinée ;


Pour cet après midi, attendez encore un peu, ça vaut le coup !