Aujourd'hui , la grande traversée en ferry, 4 h entre Wellington et Picton.
Nous avons eu de la chance avec le temps : la mer était très calme ! Une affiche à bord nous rappelle les enjeux de biosécurité :
Didymosphenia geminata, dénommée couramment en anglais : « didymo » ou « rock snot » (morve des rochers), est une espèce de diatomées (algues jaunes et brunes unicellulaires caractérisées posséder par une structure externe siliceuse enveloppant la cellule), et qui produit des nuisances en développant des efflorescences algales dans l'eau des rivières et des ruisseaux, dont la température reste froide avec un faible taux de nutriments. C'est une espèce native de l'hémisphère Nord, et qui est considérée comme une espèce invasive en Nouvelle-Zélande.
Quelques photos entres les deux rives ...
Une fois débarqué, une petite soupe Kumara (patate douce)-Gingembre et arrivée au gite, un très beau bed and breakfast.
Comme il pleuvait, Nous en avons profité pour faire quelques devoirs avec Tom. En fin de journée, le soleil est revenu et nous nous sommes promenés dans une réserve en cours de restauration, une forêt de plaine alluviale assez typique et pas trop envahie par les espèces exotiques... en bonne compagnie. Les photos sont dans le diaporama Botanique.
L'oiseau du jour, le Kui, déjà vu mais il est intéressant ici car il est posé sur une inflorescence de Lin de nouvelle Zélande, également endémique, dont l'oiseau se régalait du nectar.
Le lin de Nouvelle-Zélande est le nom commun donné aux deux espèces de plantes vivaces du genre Phormium, genre qui appartient à la famille des Hemerocallidaceae.
Le Phormium tenax et le Phormium cookianum, sont connus sous les noms Māori respectivement de Harakeke et Wharariki. Ils n'ont aucun lien de parenté avec le lin (Linum usitatissimum), mais le nom vernaculaire de « lin » leur a été donné par les anglophones et les francophones en raison de la possibilité d'utilisation de leurs fibres par l'industrie textile. Comme le capitaine Cook l'a écrit : « Avec les feuilles de ces plantes, et très peu de préparation, ils (les Māoris) font tous leurs vêtements, mais aussi des cordes, des lignes… ». Ils savaient également faire des paniers, des nattes, des filets de pêche avec les feuilles. Les Māoris savaient pratiquer une vannerie avancée en tressant les fibres de Phormium
Le naturaliste Jacques Labillardière a recueilli les premières plantes lorsque des navires français ont visité le nord de l'île du Nord en 1793. Il a noté les nombreuses utilisations que les Māoris faisaient de la plante et, en 1803, lui a donné le nom scientifique Phormium, qui signifie panier ou en osier, et tenax au sens de ténacité ou exploitation rapide.
Phormium tenax pousse essentiellement dans les zones de marécage et les zones de faible altitude, mais on peut le faire pousser un peu partout et il est maintenant répandu comme plante décorative à feuilles persistantes tant en Nouvelle-Zélande que dans le monde entier (et en Corse !).
le diaporama du jour
A bientôt !!
superbe découverte de la première partie ,petit clin d'oeil avec les rugbymens ,une pensée pour la bretagne avec les agapantes et le crachin ,merci pour la palette de couleur et le bouquet final d 'hortensias .profitez bien de la deuxième partie bisous dom et marie
RépondreSupprimerNanard : (toujours sous le pseudo de ma fille, elle va être contente !) Wellington-Picton : changement d'île - 28 janvier
RépondreSupprimerElodie doit être aux anges avec toutes ces espèces endémiques ! Et en plus les petits panneaux sont très pédagogiques ; pour le Kui, on le voit mieux que le premier coup endémique + endémique !
Je vois qu'ils ont aussi des fermes aquacoles ; saumons ? ; grandes prairies jaunes = déforestation mais je vois pas de moutons ? ; oiseau en porcelaine ? Là je cale
Autrement ça rappelle un peu la Bretagne (sans les crêpes?)
bonne continuation
C'est vrai quel on voit plus de vache que de moutons ... Jusqu'à présent en tout cas. Cela v peut être changer sur l'île du Sud.
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