vendredi 8 janvier 2016

Un peu de géographie, d'histoire et de sciences naturelles

Géographie
Située au sud-ouest de l'océan Pacifique, la Nouvelle-Zélande est composée de deux îles principales : l'Île du Nord et l'Île du Sud. L'Île Stewart et de nombreuses îles plus petites sont situées au large.
Le pays s'étend sur plus de 1 600 km sur son axe nord-nord-est et possède 15 134 km de côte.
La superficie totale est de 268 680 km2 en incluant les îles, soit un peu moins que l'Italie ou la Pologne, et un peu plus que le Royaume-Uni.


L'Île du Nord de la Nouvelle-Zélande comporte une « colonne vertébrale » de chaînes montagneuses qui la traverse en son centre, avec des terres agricoles vallonnées des deux côtés. Le centre de l'Île du Nord est dominé par le Plateau Volcanique, une zone volcanique et géothermique active. 
L'île du Sud (South Island) est la plus grande ; elle est partagée dans toute sa longueur par les Alpes du Sud (Southern Alps), dont le point culminant est le mont Cook avec ses 3 754 mètres d'altitude. A l'est des Southern Alps se trouvent les terres agricoles vallonnées de l'Otago et de Southland, et les vastes plaines plates de Canterbury.




Histoire
L'histoire de ce pays est l'une des plus courtes du monde, car il s'agit d'un des derniers territoires découverts par l'Homme : en effet les Maori y sont arrivés entre 1050 et 1308, tandis que les Européens y débarquèrent en 1642.
  • 1642 : Abel Tasman, navigateur néerlandais, découvre la côte occidentale en pensant à un continent.
  • 1769-1770 : le capitaine James Cook atteint la Nouvelle-Zélande et la cartographie.
  • 1839 : la Compagnie de Nouvelle-Zélande est créée.
  • 1840 : le traité de Waitangi est ratifié.
  • 1841 : un gouvernement britannique est mis en place.
  • 1843-1848 : première guerre entre Māoris et colons.
  • 1852 : Constitution
  • 1860-1870 : deuxième guerre entre Māoris et colons.
  • 1870 : la Nouvelle-Zélande prospère (période calme et découverte de l'or)
  • 1889 : le suffrage universel masculin est instauré.
  • 1891-1912 : les libéraux mènent une politique sociale avancée.
  • 1893 : le droit de vote des femmes voit le jour.
  • 1907 : la Nouvelle-Zélande accède à l'indépendance en devenant un dominion.

Flore et Faune
Située à environ 2 000 km de l'Australie dont elle est séparée par la mer de Tasman, la Nouvelle-Zélande est très isolée géographiquement. Cet isolement a permis le développement d'une flore et d'une faune endémiques très riches et variées, dont deux sont des symboles célèbres du pays :

- le kaponga, le nom Maori d'une espèce de fougère arborescente endémique (Cyathea dealbata – Silver fern/Fougère d'Argent ). Elle peut mesurer 10m de haut et ses frondes aller jusqu'à 4 m de long. Elle est utilisée dans le logo de l'équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à X et fait d'ailleurs l'objet d'une proposition de nouveau drapeau de la Nouvelle-Zélande.


- le kiwi, oiseau terrestre incapable de voler. Il y a 5 espèces de Kiwi, qui appartiennent au genre Apteryx. Les Kiwis sont des oiseaux nocturnes : leur vue est faible, mais leur odorat développé ; fait remarquable, les narines sont situées à l'extrémité du bec. Le Kiwi est actuellement menacé d'extinction. La première cause est la destruction de son habitat : la Nouvelle-Zélande a connu une déforestation massive depuis l'arrivée des colons européens afin d'implanter une agriculture extensive. La seconde cause est l'introduction de prédateurs tels que les rats, furets, hermines, chats, porcs, chiens et opossums.

Géologie (pour Virginie)
La Nouvelle-Zélande repose sur deux plaques tectoniques : l'Île du Nord et certaines parties de l'Île du Sud reposent sur la plaque australienne, tandis que le reste de l'Île du Sud est situé sur celle du Pacifique. Comme ces plaques bougent et se frottent constamment l'une à l'autre, la Nouvelle-Zélande subit une importante activité géologique.

L'île du Nord (North Island) est peu montagneuse (1/5e de sa superficie), mais marquée par le volcanisme et une activité géothermique. Son point culminant, le mont Ruapehu (2 797 m), est d'ailleurs un volcan en activité. Deux tiers de l'Île du Sud sont occupés par des montagnes. S'étendant du nord de l'Île du Nord jusqu'au bas de celle du Sud, ces montagnes ont été créées par la collision entre les plaques de l'Australie et du Pacifique. En outre,

Cette activité géologique intense dote le nord de la Nouvelle-Zélande de zones géothermiques spectaculaires et de sources d'eau chaude relaxante, tout en fournissant de l'électricité et du chauffage dans certains endroits. Rotorua est le principal centre des sites géothermiques, avec pléthore de bassins de boue, de geysers et de sources chaudes dans les zones thermiques actives... sans oublier son odeur caractéristique de soufre. D'abord habitée par les Maoris qui utilisaient les sources chaudes pour cuisiner et se laver, Rotorua a vite attiré des résidents européens. Les bienfaits pour la santé de ses bassins d'eau chaude ont rapidement valu à la région le surnom de « Cureland » (pays des cures).

La Nouvelle-Zélande compte plus de 15 000 kilomètres de côtes aux paysages splendides et variés. Sur la pointe nord et la plus grande partie de la côte est de l'Île du Nord, vous trouverez de longues plages de sable. La côte ouest de l'Île du Nord a des plages de sable noir, riche en fer. Le nord de l'Île du Sud compte de belles plages de sable, tandis que le reste de la côte tend à être plus sauvage et escarpé.

Pendant des millions d'années, les dépôts d'alluvions (dus à l'érosion des montagnes par les rivières) ont formé les vastes plaines de Canterbury dans l'Île du Sud et plusieurs plaines plus petites dans celle du Nord.  Ces plaines alluviales forment parmi les terres agricoles les plus fertiles et productives de Nouvelle-Zélande.

Les Southern Alps de Nouvelle-Zélande comptent plusieurs glaciers, le plus grand étant le glacier Tasman. Les plus célèbres glaciers de Nouvelle-Zélande sont le Franz Josef et le Fox sur la côte ouest de l'Île du Sud. Creusés par la glace mouvante pendant des milliers d'années, ces glaciers spectaculaires sont facilement accessibles aux alpinistes et aux randonneurs.

Pendant des milliers d'années, le processus de subduction a submergé certaines parties de la Nouvelle-Zélande. Les Marlborough Sounds et le Fiordland (Sud ouest) sont des exemples de chaînes de hautes montagnes qui ont « plongé » dans la mer, créant des canaux et fjords spectaculaires.

(Source : Wikipédia, Earth-of-fire.com et Office du tourisme de NZ)

1 commentaire:

  1. Dinornithidae (Moa)

    La Nouvelle-Zélande abritait il y a quelques siècles toute une famille de grands oiseaux inaptes au vol. Treize espèces en tout nommés moas sont censées avoir été exterminées jusqu'au dernier par neuf siècles de chasse maoriHaasts moa

    En effet,pendant plusieurs centaines d'années, chaque tribu consommait en moyenne la quantité de dix moas par semaine. De plus, les femelles moas ne pondaient qu'un œuf par an, le petit n'atteignant sa maturité sexuelle qu'à l'âge de sept ans. Tous ces facteurs entraînent l'extinction de l'espèce aux alentours de 1500.

    Pourtant des compagnons du capitaine Cook auraient aperçu un moa en 1769 et de nos jours encore des rumeurs insistantes sur la survivance actuelle du moa continuent de courir, à travers le pays des Kiwis...Malgré certains témoignages de colons britanniques aux 18 et 19ème siècles,la survivance du Dinornithidae jusqu'à notre époque reste donc très problématique et bien trop faible.
    Dans "Les enfants du capitaine Grant" de jules Verne un scientifique attaché au Museum, décide de chasser cet animal fabuleux, et en abat un des derniers exemplaires pour l'empailler et le ramener au museum...
    Extrait: "Les chasseurs trouverent par bandes nombreuses les kiwis si rares au milieu des contrees frequentees par les maoris. C'est dans ces forets inaccessibles que se sont refugies ces curieux oiseaux chasses par les chiens zelandais. Ils fournirent aux repas des voyageurs une abondante et saine nourriture.

    Il arriva même a Paganel d'apercevoir au loin, dans un épais fourre, un couple de volatiles gigantesques. Son instinct de naturaliste se réveilla. Il appela ses compagnons, et, malgre leur fatigue, le major, Robert et lui se lancèrent sur les traces de ces animaux.

    On comprendra l'ardente curiosité du géographe, car il avait reconnu ou cru reconnaitre ces oiseaux pour des "moas", appartenant a l’espèce des "dinormis", que plusieurs savants rangent parmi les variétés disparues. Or, cette rencontre confirmait l'opinion de M De Hochstetter et autres voyageurs sur l'existence actuelle de ces géants sans ailes de la Nouvelle-Zélande.

    Ces moas que poursuivait Paganel, ces contemporains des mégathérium et des ptérodactyles, devaient avoir dix-huit pieds de hauteur. C’étaient des autruches démesurées et peu courageuses, car elles fuyaient avec une extrême rapidité. Mais pas une balle ne put les arrêter dans leur course! Après quelques minutes de chasse, ces insaisissables moas disparurent derrière les grands arbres, et les chasseurs en furent pour leurs frais de poudre et de déplacement."

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