dimanche 31 janvier 2016

De Marahau à Hokitika - 31 janvier

Je sais, je suis en retard ...

Aujourd'hui (enfin, hier) nous avons parcouru près de 350 km de Maharau à Hokitika, une première partie entre forêts et zones agricoles (pâturages, vignes, pommiers, plantation de kiwis...). Les paysages sont donc dans un camaïeu de verts dans un relief très vallonné.

A midi, une bonne pause dans une sympathique auberge, où nous avons pris un ''pie'' au mouton, et un solide petit déj' .

Puis nous reprenons la route, le long des gorges d'un fleuve, quasiment jusqu'à son embouchure.

Nous y rencontrons Lucia, une auto-stoppeuse allemande, actrice dans le civil, qui passera les 3 heures suivantes avec nous. Nous longeons désormais la mer, avec des vues extraordinaires sur les falaises et les plages.

Nous nous arrêtons voir les Pancankes rocks (HUMM, mais où est la confiture de fraise et la chantilly ???),

où nous avons également aperçu les ailerons typiques car arrondis de quelques 3 ou 4 Dauphins d'Hector (si si si, regardez bien, au milieu !). Merci à Lucia pour cette photo !

On ne le trouve qu'en Nouvelle-Zélande et l'espèce ne croise pas à plus d'un kilomètre de la côte dans les zones où la profondeur ne dépasse pas 200 mètres (plus d'info ici.).

Nous avons ensuite croisé dans le jardin bordant le parking un oiseau endémique HYPER rare, en raison de la raréfaction de son habitat; le WEKA (et non le K-Way).

Le Râle wéka ou Weka (Gallirallus australis), aussi retrouvé sous le nom d'Ocydrome (ayant été décrit sous le nom de Ocydromus australis), est une espèce de grands oiseaux de la famille des rallidés qui vit en Nouvelle-Zélande. Aujourd'hui en situation de sérieux déclin, le Weka fait l'objet de mesures de protection très restrictives par le Department of Conservation. En milieu non-anthropique, le Weka exploite prioritairement les zones humides et le shrub (les buissons), végétation basse de Nouvelle-Zélande, ainsi que les zones côtières. On peut également rencontrer le Weka en forêt, mais en raison de la faible quantité de nourriture disponible, la densité de population sera moins importante (d'autres informations auprès de BR ou en cliquant ici).

Puis visite d'une petite caverne adjacente,

suivie, comme il fait chaud, d'une baignade dans les eaux (un peu fraîches) de la mer de Tasman.

Pendant le trajet, Tomtom révise son allemand et prépare son exposé avec Lucia : un grand merci à elle !

Le soir, nous profitons d'un très beau couché de soleil...


Le diaporama du jour :
A bientôt !

HB PP


Bon anniversaire Dom !
et des gros bisous de nous tous.


Abel Tasman Park - 30 janvier

Le parc national Abel Tasman est un parc national situé sur la pointe nord-ouest de île du Sud de la Nouvelle-Zélande.Fondé en 1942, il est le plus petit des parcs nationaux du pays, à seulement 225 km² de superficie. Il est nommé en honneur de l'explorateur Abel Tasman, qui devient en 1642 le premier Européen à voir la Nouvelle-Zélande.

Nous avons emprunté l' Abel Tasman Coast Track, un chemin très prisé car il suit les méandres de la côte en passant par la forêt. Nous avons pris le bateau taxi pour arriver au milieu du trajet à peu près, puis marché 14 km pendant 4 heures (entre les deux points rouges sur la carte ci dessous) pour re-prendre le bateau en peu plus loin.

Lors du trajet aller depuis MARAHAU, le conducteur nous a montré la pomme tranchée (Split Apple Rock)...

ainsi que des Phoques (avec des bébés, c'était SO CUTE ....) qui nous avons également vus au retour.

Après notre débarquement, une marche dans un décor magnifique... Nous avons adoré cette balade et apprécié ce trajet très bien entretenu et balisé, entre plages de sable blanc et forêts préhistoriques.







Maman a trouvé une petite orchidée, mais pas encore son nom.

Pour conserver son authenticité le site est très suivi avec pièges et poisons contre les mammifères et la destruction systématique des pins non endémiques.

Puis retour, jacuzzi en plein air (une spécialité néo-zélandaise), petit resto de bord de mer : une superbe journée, qui restera gravée dans nos mémoires.

Le diaporama du jour, le temps était agréable mais grisâtre, ce qui explique la sur-exposition (les photos de botanique ont été classées dans le diaporama dédié)  :

et l'oiseau du jour qui nous a accompagné au déjeuner, je pencherais pour The southern black-backed gull (or 'black-back'), Larus marinus, qui ne doit pas être endémique avec un nom pareil !





vendredi 29 janvier 2016

De Bleinheim à Maharau - 29 janvier

Une grosse demi- journée de route, à travers des paysages
forestiers (pinèdes plantées),
ruraux (dont des plantations de kiwis),
et côtiers (passage par la capitale de la moule verte !! ),
pour arriver à l'entrée de l'extraordinaire Abel Tasman Parc, une des réserves naturelles les plus célèbres de NZ.


Le diaporama est ici, vous y verrez nos premiers pas dans le parc :

Ainsi que de nombreux oiseaux du jour :



RDV demain pour la description de la fantastique journée d'aujourd'hui, dans ce fabuleux parc ...

mercredi 27 janvier 2016

Wellington-Picton : changement d'île - 28 janvier

Aujourd'hui , la grande traversée en ferry, 4 h entre Wellington et Picton.

Nous avons eu de la chance avec le temps : la mer était très calme ! Une affiche à bord nous rappelle les enjeux de biosécurité :

Didymosphenia geminata, dénommée couramment en anglais : « didymo » ou « rock snot » (morve des rochers), est une espèce de diatomées (algues jaunes et brunes unicellulaires caractérisées posséder par une structure externe siliceuse enveloppant la cellule), et qui produit des nuisances en développant des efflorescences algales dans l'eau des rivières et des ruisseaux, dont la température reste froide avec un faible taux de nutriments. C'est une espèce native de l'hémisphère Nord, et qui est considérée comme une espèce invasive en Nouvelle-Zélande.

Quelques photos entres les deux rives ...




Une fois débarqué, une petite soupe Kumara (patate douce)-Gingembre et arrivée au gite, un très beau bed and breakfast.

Comme il pleuvait, Nous en avons profité pour faire quelques devoirs avec Tom. En fin de journée, le soleil est revenu et nous nous sommes promenés dans une réserve en cours de restauration, une forêt de plaine alluviale assez typique et pas trop envahie par les espèces exotiques... en bonne compagnie. Les photos sont dans le diaporama Botanique.



L'oiseau du jour, le Kui, déjà vu mais il est intéressant ici car il est posé sur une inflorescence de Lin de nouvelle Zélande, également endémique, dont l'oiseau se régalait du nectar.


Le lin de Nouvelle-Zélande est le nom commun donné aux deux espèces de plantes vivaces du genre Phormium, genre qui appartient à la famille des Hemerocallidaceae. Le Phormium tenax et le Phormium cookianum, sont connus sous les noms Māori respectivement de Harakeke et Wharariki. Ils n'ont aucun lien de parenté avec le lin (Linum usitatissimum), mais le nom vernaculaire de « lin » leur a été donné par les anglophones et les francophones en raison de la possibilité d'utilisation de leurs fibres par l'industrie textile. Comme le capitaine Cook l'a écrit : « Avec les feuilles de ces plantes, et très peu de préparation, ils (les Māoris) font tous leurs vêtements, mais aussi des cordes, des lignes… ». Ils savaient également faire des paniers, des nattes, des filets de pêche avec les feuilles. Les Māoris savaient pratiquer une vannerie avancée en tressant les fibres de Phormium

Le naturaliste Jacques Labillardière a recueilli les premières plantes lorsque des navires français ont visité le nord de l'île du Nord en 1793. Il a noté les nombreuses utilisations que les Māoris faisaient de la plante et, en 1803, lui a donné le nom scientifique Phormium, qui signifie panier ou en osier, et tenax au sens de ténacité ou exploitation rapide. Phormium tenax pousse essentiellement dans les zones de marécage et les zones de faible altitude, mais on peut le faire pousser un peu partout et il est maintenant répandu comme plante décorative à feuilles persistantes tant en Nouvelle-Zélande que dans le monde entier (et en Corse !).

le diaporama du jour

A bientôt !!



Wellington - 27 janvier

Dernière journée sur l"île du Nord, et dernière journée avec papy Jean-Marie et Tévy.
Nous sommes donc tristes, comme le temps : crachin breton néo-zélandais et -15°C par rapport à hier... Nous avons donc sorti les pulls et les K-Ways.

Nous nous sommes réfugiés au musée d'art moderne ...

Puis dans plusieurs librairies dont un fantastique magasin de BD international très bien fourni, suivi d'un déjeuner japonnais.

Ensuite, nous continuons à nous balader dans la ville, à l'architecture très variée...

pour nous diriger vers le Cable Car, le funiculaire ...
qui nous amène sur les hauteurs de Wellington... 



et à coté du jardin botanique où nous laissons maman pour une heure (voir ses clichés dans le diaporama Botanique).

Avec un clin d’œil pour mémé Marie !

Voilà, fin de la journée, pour terminer, l'oiseau du jour est en bois !